La France mettra à la mer un porte-avions de nouvelle génération en 2036

Le ministère français des Armées a annoncé qu’un porte-avions de nouvelle génération, qui serait construit à Saint-Nazaire, entamerait les essais à la mer dès 2036.
Sputnik

Le porte-avions de nouvelle génération destiné à remplacer le Charles de Gaulle sera mis à la mer pour de premiers essais en 2036 et sera construit aux chantiers de l'Atlantique, a annoncé lundi 18 mai la ministre française des Armées, Florence Parly.

«C'est ici, à Saint-Nazaire, que sera construit le porte-avions de nouvelle génération, qui succédera au Charles de Gaulle en 2038, avec, en ligne de mire, 2036 pour les premiers essais à la mer», a indiqué Mme Parly citée par l’agence France-Presse (AFP).

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Selon la ministre, le Président de la République «sera amené à prendre des décisions dans ce domaine d'ici quelques mois».

Le Charles de Gaulle serait remplacé vers 2040

Pour l’instant, il est encore trop tôt pour évoquer le budget de construction du navire destiné à prendre le relais du porte-avions Charles de Gaulle qui «arrivera en fin de vie en 2038-2040», a ajouté Mme Parly.

«La loi de programmation militaire prévoit le budget des études et lorsque le Président de la République aura pris ses décisions, l'essentiel des moyens destinés à la construction de ce nouveau porte-avions figureront dans une prochaine loi de programmation militaire», a-t-elle expliqué.

À Saint-Nazaire, Mme Parly a participé à une cérémonie de découpe de la première tôle d'un bâtiment ravitailleur de force qui doit être livré par les Chantiers de l'Atlantique en 2022. Il sera le premier d'une série de quatre navires qui seront livrés en 2022, 2025, 2027 et 2029, selon l’AFP.

Les bâtiments de cette série permettront de ravitailler les bateaux de la Marine nationale en carburants, munitions, pièces de rechanges et vivres. Une des nouveautés, par rapport aux trois bâtiments ravitailleurs actuels, est qu'ils disposeront d'une «double coque pour protéger les océans de tout incident pétrolier».

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