Aussi difficile que la période actuelle puisse s'avérer pour de nombreuses personnes, le confinement et le stress qui accompagnent la pandémie de Covid-19 auraient positivement influencé la santé des allergiques. Ce printemps, ces derniers souffrent beaucoup moins que d’habitude d’allergie pollinique, indique le média Pod’iom.
Selon Eugène Abizov, maître de conférences à la chaire de botanique de la Première Université de médecine Ivan Setchenov de Moscou, cité par le média, c’est surtout l'atmosphère de stress qui a un impact sur notre état de santé. Il pointe du doigt la «mobilisation du corps» pendants des situations extraordinaires.
«Il y avait des cas décrits dans des revues médicales quand, même pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, au cours des années et jours difficiles, certaines maladies chroniques avaient disparu et les rhumes étaient beaucoup moins enregistrés. C'est-à-dire que lors de tels chocs il y a une mobilisation du corps humain», a-t-il expliqué au média.
Le froid et le confinement
L’allergologue Alla Rygikh explique un tel état de choses d’abord par le temps froid et humide qui «cloue le pollen au sol» et fait que les arbres essaiment moins. Une autre raison, selon elle, est le fait que les gens entrent moins souvent en contact avec le pollen en raison du confinement. Citée par le média en ligne, elle souligne que les gens les plus susceptibles d’avoir des réactions aiguës au pollen, ressentent quand même tous les symptômes allergiques, malgré les circonstances actuelles.