Pour que le traité de réduction des armes nucléaires stratégiques New Start, passé entre les États-Unis et la Russie, soit reconduit, cette dernière doit «amener à la table des négociations la Chine» a affirmé l’envoyé du Président américain pour le contrôle des armements, Marshall Billingslea.
Ne pas inclure la Chine est un problème
«L'un des principaux défauts du New Start est qu'il n'inclut pas les Chinois», a-t-il déclaré dans une interview accordée au Washington Times.
Selon lui, si la Chine veut être une grande puissance, comme l’affirment ses dirigeants, elle devrait se comporter comme telle et participer aux pourparlers sur les armes.
Lorsqu'il lui a été demandé si M. Trump avait décidé de prolonger ou non le traité, M. Billingslea a déclaré:
«Nous voulons comprendre pourquoi les Russes sont si attachés à sa prolongation, et nous voulons que les Russes nous expliquent pourquoi il est dans notre intérêt de le faire.»
Démanteler les nouveaux systèmes
Il a ajouté que les États-Unis n’allaient rien «concéder pour inclure ou exclure» de nouveaux systèmes d’armes russes.
«Ils [les Russes] devraient simplement démanteler ces [cinq nouveaux] programmes et les jeter», a-t-il indiqué à propos des systèmes de missiles Kinjal, Sarmat et Avangard ainsi que de l’engin sous-marin Poséidon et du missile intercontinental Bourevestnik, muni d’un réacteur nucléaire.
Le traité New Start
Le New Start est le dernier traité de contrôle avec les États-Unis toujours valide. Il a été signé par Moscou et Washington et est entré en vigueur le 5 février 2011 pour une durée de 10 ans.