Confrontés depuis le début du ramadan à la non-application des mesures de prévention par des commerçants et certains citoyens, une quinzaine de préfets d'Algérie (sur 48) ont ordonné la fermeture des commerces récalcitrants, notamment des magasins d'habillement et de chaussures, des boutiques de pâtisseries et de gâteaux traditionnels, très prisées durant le mois sacré, ainsi que des parfumeries et des salons de coiffures.
Plus de 460 décès ont été recensés en Algérie depuis l'enregistrement du premier cas le 25 février, selon le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie. Au total 4.474 cas ont été officiellement déclarés. Mais depuis le début du mois du jeûne, le 24 avril, 56 décès et 1.467 nouveaux cas ont été enregistrés, une nette augmentation.
Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune avait menacé le 1er mai de durcir le confinement si un relâchement était constaté, rappelle l'AFP.
En autorisant la réouverture des commerces il y a une semaine, le Premier ministre Abdelaziz Djerad avait demandé aux Algériens de «continuer à observer en toute conscience et avec rigueur, les mesures d'hygiène, de distanciation sociale et de protection».
Depuis le 24 avril, les autorités ont allégé le couvre-feu décrété dans neuf préfectures du pays.