Lauren White et Lee Mordechai de l’Université du Maryland, aux États-Unis, ont modélisé la propagation de la fameuse peste justinienne qui frappa l’Empire byzantin en 542, pour arriver à la conclusion que la pandémie n’était pas aussi meurtrière qu’on le pensait auparavant.
Les différences qui comptent
Or, selon l’étude des chercheurs américains, qui se sont servis des données épidémiologiques contemporaines, il s’est avéré que la propagation de la peste justinienne n’a pas pu être uniforme, car les différences de climat et de densité de population avaient dû produire leurs effets sur ce processus.
Ainsi, la version «maximaliste» selon laquelle la peste de 542 s’est avérée également meurtrière pour l’ensemble de la Méditerranée ne semble plus très plausible, concluent les auteurs de l’étude.