Des policiers qui patrouillaient dans le VIIe arrondissement de Paris ont arrêté le 30 avril un homme au volant d’une voiture qui, comme ils l’ont constaté grâce au Système d’immatriculation des véhicules (SIV), faisait l’objet d’une suspension administrative. Ils ont décidé de réaliser un contrôle et ont vite constaté que le conducteur n’avait ni son permis de conduire, ni la carte grise du véhicule, ce dernier faisant l’objet d’une fiche d’immobilisation, a relaté Actu17.
Le conducteur de 22 ans avait sur lui plusieurs dizaines de coupures de 50 et 20 euros notamment. Mais ce qui éveilla les soupçons des policiers, ce fut surtout la forte odeur de cannabis émanant du véhicule. C’est en procédant à la fouille de la Citroën qu’un officier de police judiciaire (OPJ) a découvert plusieurs dizaines de sachets contenant du cannabis dissimulés dans l’habitacle.
Il a été verbalisé pour non-respect du confinement et devra s’expliquer devant la justice en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Il a été remis en liberté le 2 mai, à l’issue d’une garde à vue.
Le marché de la drogue
Le nombre d’interpellations de vendeurs de stupéfiants à domicile a augmenté depuis le début du confinement. Ainsi, les forces de l’ordre ont saisi dans la nuit du 29 au 30 avril 3,8 kilos de résine de cannabis dans l’agglomération de Rouen, avait relaté 76actu. La drogue se trouvait dans une voiture abandonnée par son conducteur en fuite.
En outre, Actu 17 avait fait savoir qu'un dealer circulant à scooter avec une glacière de la société Deliveroo avait été précédemment interpellé à Paris.
Si les ventes de drogue ont explosé au début du confinement, car pour certains produits comme le cannabis, les usagers ont constitué des stocks «avant de partir à la campagne», la demande a connu une chute. Toutefois, compte tenu de la rareté du produit, les prix ont explosé.