Les prix du pétrole ont commencé le mois orientés à la hausse vendredi, le jour où entrait en vigueur un accord mondial de baisse de la production, relate l'AFP.
Après un mois d’avril qui restera gravé dans l’histoire de ce marché, avec des prix négatifs pour le «light sweet crude» américain, les investisseurs étaient plus optimistes sur la possibilité de voir les économies redémarrer, même si la demande n’est pas près de rattraper l’offre.
Le Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet avançait de 2,4% lors de son premier jour de cotation, le contrat pour juin étant clos sans les ventes panique connues par le WTI deux semaines auparavant.
Les gains de la semaine reflètent aussi ceux des actions, en partie dus aux signes encourageants contre le coronavirus, avec la baisse des morts quotidiennes.
Les plans de «déconfinement» scrutés avec attention
Les intervenants du marché du pétrole scrutent aussi les différents plans nationaux de «déconfinement», qui devraient permettre un redémarrage des transports.
C’est vendredi qu’entre en vigueur l’accord des producteurs Opep et autres pour réduire la production mondiale quotidienne de 10 millions de barils.
Toutefois, avec une quasi-saturation des capacités de stockage aux Etats-Unis et une demande qui pourrait varier très rapidement depuis des niveaux aussi bas, Citigroup a averti que chaque instant de stabilité pourrait laisser la place à une brusque volatilité.