Voici combien pourrait coûter l'absence de masque dans les transports

L'absence de masque dans les transports pourrait coûter environ 135 euros, a annoncé dans un entretien au Parisien le secrétaire d’État aux transports.
Sputnik

Le secrétaire d'État aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, a averti dans une interview au Parisien que le non-respect du port du masque dans les transports publics pourrait être sanctionné d'une amende de l'ordre de 135 euros à partir du 11 mai.

Le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé plus tôt dans la semaine que le port du masque et le respect des règles de distanciation seraient obligatoires dans les transports publics pendant au moins trois semaines après la fin du confinement le 11 mai, rappelle l'AFP.

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M.Djebbari a souligné que les «forces de l'ordre» seraient chargées de faire respecter cette obligation, mais également les services de sécurité des opérateurs de transport.

«Nous allons aussi donner aux services spécialisés de la SNCF et de la RATP, que sont la Suge et le GPSR, la capacité légale de procéder à des contrôles. Et le cas échéant de mettre des amendes. Les personnes qui voudront prendre un VTC, un taxi ou pénétrer dans une gare sans masque pourront se voir refuser l'accès. Si elles entrent malgré tout, elles recevront une amende», a expliqué le secrétaire d'État.

Il a indiqué que son montant devrait être «quelque chose de similaire à celle infligée en cas d'absence d'attestation de sortie. C'est-à-dire 135 euros». «Mais ce n'est pas encore arbitré», a-t-il ajouté.

Pédagogie d'abord

Cependant, «avant de sanctionner, il y aura de la pédagogie. Nous allons accompagner les usagers dans la pratique du port du masque obligatoire dans les transports. Nous ferons en sorte que tout le monde en ait un pour le 11 mai», a-t-il affirmé.

Et «comme pour les transports terrestres, nous allons demander le port du masque obligatoire dans les avions», a-t-il par ailleurs annoncé.

«Le bon comportement»

«S'il vous plaît les Français, venez avec un masque quand vous prenez le train!», a de son côté lancé jeudi soir le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, au journal de 20 heures de France 2.

Il a estimé que c'était une contrepartie à l'engagement de la SNCF de sécuriser les trains.

«Je vois un engagement réciproque. [Du] côté [de la] SNCF, nous allons désinfecter les rames au moins une fois par jour, nous allons amplifier le nettoyage, nous allons faire des marques au sol pour que les voyageurs puissent respecter les règles barrières. La contrepartie de cet engagement réciproque, c'est le port du masque», a-t-il expliqué.

Un achat de masque en gare en appoint sera possible, «mais le bon comportement» sera de venir à la gare avec son masque, a-t-il martelé.

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