Le plan de déconfinement avancé par le gouvernement est en partie contesté par les syndicats des transports en commun, rapporte France Info ce mardi 28 avril.
Dès lors, les syndicats soulignent la difficulté de faire respecter les mesures, en particulier concernant la distanciation sociale, l’interdiction d’un siège sur deux ou le port du masque désormais obligatoire.
«Je ne sais pas qui a susurré cette idée-là au Premier ministre. Mais quelqu'un qui a déjà pris les transports, en l'occurrence parisiens, a bien compris que ce genre de dispositif, c'est quasiment impossible à mettre en œuvre. Impossible», déclare à France Info Bertrand Hammache, secrétaire général CGT RATP.
Manque de personnel
Le contrôle des voyageurs s’avérera donc difficile, à en croire les syndicats, en particulier par manque d’effectifs. Baptiste Arsale, secrétaire général de la fédération UNSA Transports, précise à France Info que les agents RATP auront «besoin forcément aussi des forces de l'ordre» pour les seconder.
«Déjà, à ce jour, c'est compliqué et on ne fait pas respecter les mesures barrières. Demain, on doit les faire respecter donc on en prend acte et il faut avoir l'effectif adéquat. C'est-à-dire un agent sur chaque rame, chaque bus, chaque tram, etc. Ça me semble aujourd'hui non réalisable», confie-t-il encore à France Info.
Interrogé par Europe 1 ce mercredi 29 avril, le secrétaire d’État aux transports Jean-Baptiste Djebbari avait promis «une forme de bienveillance» et «un peu de souplesse» sur les contrôles pour la première journée de déconfinement, le 11 mai.