Soulignant que la France n’a connu un confinement pareil ni lors de la guerre, ni lors de l’occupation, ni pendant une autre épidémie, Édouard Philippe a souligné que prolonger à long terme cette mesure, qui a déjà permis de sauver des vies, risquait d’avoir des conséquences gravissimes pour le pays et de provoquer des effets délétères.
«Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai ou nous le ferons plus strictement», a donc pointé le Premier ministre.
Mise en garde contre les risques de relâchement
Il a avoué qu'il préférerait que des modélisateurs, les épidémiologistes puissent dire que leurs hypothèses de 3.000 cas par jour au 11 mai se vérifie. «Mais si tel n’est pas le cas, je le dirai avec autant de clarté qu’il faudra», a souligné M.Philippe.
«Ces incertitudes doivent inciter tous les Français à la plus grande discipline d’ici au 11 mai et à lutter contre les risques de relâchement que nous sentons monter dans le pays», a donc souligné le chef du gouvernement.
Mais, si tout est prêt, commencera une nouvelle phase qui durera jusqu'au 2 juin et qui permettra de vérifier que les mesures mises en œuvre permettent de maîtriser l'épidémie. Cette période permettra en outre d'esquisser les mesures pour la nouvelle phase qui commencera à partir de cette date.