Dans la nuit du 25 au 26 avril, la caserne de gendarmerie de Maurs, dans le Cantal, a été la cible d’une attaque, relate La Montagne.
Les militaires n’ont pas encore découvert combien d’individus avaient mené cette attaque.
D’après le média, personne n’a été blessé. Les dégâts matériels sont mineurs, seule une porte a été légèrement brûlée.
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherche d’Aurillac.
Des techniciens en identification criminelle se sont rendus sur place et ont procédé aux relevés de traces et indices.
Le maire de la commune, Christian Rouzières, a exprimé son inquiétude.
«On ne peut pas savoir s'il s'agit de représailles, si c'est dû au confinement, l'enquête n'en est qu'à ses débuts mais c'est très inquiétant. Il y a aussi beaucoup de stupéfaction, heureusement qu’il n’y a pas eu trop de dégâts mais ça aurait pu être grave car la caserne est également un lieu de vie. Il faut attendre les éléments de l’enquête pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé».
Une voiture de police banalisée utilisée par la brigade de sûreté urbaine avait déjà été détruite par un cocktail Molotov dans la nuit du 20 au 21 avril.