De nouvelles tensions à Tripoli, deux véhicules des forces de l’ordre incendiés

Le lendemain des affrontements entre les forces de sécurité et des protestataires et des banques incendiées, de nouvelles tensions se sont produites dans les rues de la ville libanaise de Tripoli, où d’après la LBC, deux véhicules ont été brûlés.
Sputnik

Alors que le Liban connaît une nouvelle vague de protestations provoquées par la dévaluation de la livre par rapport au billet vert, ce qui ne fait qu’aggraver la situation économique dans le pays, des tensions ont de nouveau investi Tripoli. Selon la chaîne libanaise LBC, deux véhicules des forces de sécurité y ont été incendiés mardi.

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Tandis que les pompiers arrivés sur les lieux des émeutes ont tenté d'éteindre le feu, les forces de sécurité et les militaires ont essayé de repousser la foule agressive de la rue où se trouvent des banques. En réponse, des manifestants prenaient la police et l'armée pour cible en jettent sur ces dernières des pierres et des pétards, à en juger par les images diffusées par la chaîne.

​À Tripoli, où la mobilisation est repartie de plus belle il y a quelques jours, une vingtaine de civils ainsi que 40 militaires touchés par des pierres et des pavés ont été blessés lundi 27 avril, écrit pour sa part l’AFP qui se réfère à l’armée libanaise.

Nouvelle vague de protestation

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C’est une forte chute de la valeur de la monnaie nationale face au dollar qui a provoqué une nouvelle vague de protestations de masse dans différentes régions du pays, les Libanais exigeant que les autorités trouvent une sortie à la crise et créent les conditions d'une vie stable. À cela s’ajoute l’état d’urgence, décrété dans le pays le 16 mars afin de faire face à l’épidémie de Covid-19, et qui va durer jusqu’au 11 mai.

Les protestations ont commencé au Liban le 17 octobre dernier. Ensuite, des centaines de milliers de citoyens à travers le pays sont descendus dans les rues pour exiger que des réformes économiques efficaces soient menées, que les hommes politiques impliqués dans la corruption soient tenus pour responsables et que les fonds volés soient rendus au budget de l'État. En novembre, sur fond d’émeutes, le gouvernement de Saad Hariri a démissionné. Fin janvier, le Président Michel Aoun a approuvé le cabinet ministériel dirigé par Hassan Diab.

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