Alors que le Liban connaît une nouvelle vague de protestations provoquées par la dévaluation de la livre par rapport au billet vert, ce qui ne fait qu’aggraver la situation économique dans le pays, des tensions ont de nouveau investi Tripoli. Selon la chaîne libanaise LBC, deux véhicules des forces de sécurité y ont été incendiés mardi.
À Tripoli, où la mobilisation est repartie de plus belle il y a quelques jours, une vingtaine de civils ainsi que 40 militaires touchés par des pierres et des pavés ont été blessés lundi 27 avril, écrit pour sa part l’AFP qui se réfère à l’armée libanaise.
Nouvelle vague de protestation
Les protestations ont commencé au Liban le 17 octobre dernier. Ensuite, des centaines de milliers de citoyens à travers le pays sont descendus dans les rues pour exiger que des réformes économiques efficaces soient menées, que les hommes politiques impliqués dans la corruption soient tenus pour responsables et que les fonds volés soient rendus au budget de l'État. En novembre, sur fond d’émeutes, le gouvernement de Saad Hariri a démissionné. Fin janvier, le Président Michel Aoun a approuvé le cabinet ministériel dirigé par Hassan Diab.