Cette récente étude est «la plus importante» à ce jour réalisée dans cet État de quelque 20 millions d'habitants, le plus durement touché par l'épidémie, afin de déceler la présence d'anticorps révélateurs d'une infection au coronavirus, a expliqué le gouverneur Andrew Cuomo.
Les personnes ont été choisies «au hasard», à la sortie de magasins restés ouverts, et sont donc des gens qui, sans être des travailleurs jugés «essentiels», sortent malgré la pandémie, relate l’AFP.
Selon les résultats préliminaires, en moyenne quelque 13,6% des personnes testées dans l'État avaient des anticorps indicateurs d'une infection, avec de grosses différences selon les régions.
Outre un taux d'infection de 21,2% dans la ville de New York, la région où le taux était le plus élevé était Long Island (16,7%).
Mais la plupart des autres régions, plus rurales, avaient un taux d'infection très faible, de quelque 3,6% seulement.
L'étude doit donner une idée plus précise de la propagation de l'épidémie dans l'État de New-York, qui a déjà enregistré plus de 15.000 morts confirmées et 263.000 cas positifs au coronavirus, selon son gouverneur.
Elle doit aussi aider à déterminer quelles régions pourraient entamer un déconfinement progressif.
«On ne fait pas la même chose dans un endroit avec un taux de 21% que dans un endroit où vous avez 3,6% […]. C'est la même théorie selon laquelle certains États peuvent rouvrir plus tôt que l'État de New York», a estimé le gouverneur Cuomo.
Question du déconfinement
Les États américains sont divisés face aux stratégies de déconfinement.
Certains, comme la Géorgie (sud), sont prêts à autoriser dès lundi la reprise d'une série d'activités économiques, et en Floride certaines plages ont rouvert depuis dimanche. Mais d'autres, comme New York dont le confinement doit rester en vigueur au moins jusqu'au 15 mai, appellent à la prudence pour éviter une nouvelle flambée de cas.