Un coiffeur paye une grosse somme pour faire cloner son bouledogue décédé en 2019

Pour s’épargner les souffrances d’une séparation avec son chien qui était sur le point de mourir en 2019, un coiffeur célèbre de New York a décidé de le faire cloner pour 50.000 dollars. Un an plus tard, le 10 avril, il a pu rencontrer le clone de son chien, rendant son confinement plus supportable.
Sputnik

Un célèbre coiffeur a dépensé 50.000 dollars (46.000 euros) pour cloner son bouledogue français décédé en février 2019, rapporte ABC 14 News.

Le chien, Machito, a vécu pendant 14 ans avec son maître. Il était adoré des clients célèbres, notamment Grace Jones, Alec Baldwin et John Galliano.

«Machito était le fils que je n'ai jamais eu. Quatorze ans, ce n'était pas assez long. J'avais besoin de lui pendant au moins 14 ans de plus et c'est pourquoi j'ai décidé de le faire cloner», confie-t-il à l’agence de presse SWNS.

Cette procédure serait efficace pour contrer le coronavirus, estiment les chercheurs ayant cloné la brebis Dolly
Le coiffeur a commencé le processus de clonage via la société texane ViaGen Pets début 2019, lorsque la santé de Machito a commencé à se détériorer. La société avait prélevé deux échantillons de peau pour recueillir l'ADN. L’une des cellules cultivées a ensuite été insérée dans un ovule d’une femelle de substitution pour former un embryon et donner naissance à des chiots génétiquement identiques à celui d'origine.

«Machito a toujours été là pour moi. C'était un bouledogue français avec des yeux pleins d'âme. Je savais que quand il serait mort, je souffrirais et le cloner est la meilleure chose que j'aie jamais faite», raconte le coiffeur.

Une rencontre avec un peu de retard

Le clone que son maître a nommé Machitwo était prêt à être récupéré le 7 février, un an après la mort de Machito. Mais ce n’est que le 10 avril, en raison des restrictions de voyage liées au Covid-19, qu’il a pu rencontrer son nouveau compagnon.

«Il ressemble exactement à Machito. Il a la même petite tache blanche sur le front et derrière le cou. Il est là, avec moi, et ça m’aide à rester à la maison», conclut son maître.
Discuter