L’émission «Quotidien» moque la réaction des journalistes de BFM TV après le discours de Macron – vidéo

Lors de l’émission «Quotidien» du 14 avril, Yann Barthès et ses chroniqueurs ont relevé les différents commentaires des intervenants sur BFM TV juste après le discours d’Emmanuel Macron. Ces derniers avaient analysé les propos du Président sans une once de négativité.
Sputnik

Dans la soirée du mardi 14 avril, Julien Bellver, chroniqueur de l’émission «Quotidien» de Yann Barthès sur TMC, a présenté dans «20h30 média» une analyse de la réaction de BFM TV au discours de la veille d’Emmanuel Macron, durant lequel il avait notamment annoncé le prolongement du confinement jusqu’au 11 mai. Sous les rires de ses collègues, Bellver a mis en lumière les commentaires de Ruth Elkrief, Alain Duhamel ou encore Apolline de Malherbe, tous admiratifs après les propos du Président.  

«L’empathie», «l’humilité», «son meilleur discours depuis le début», «modeste», «franc», «vrai», autant de termes choisis par les intervenants pour définir le Président et son allocution. «On a assisté à une ode au chef de l’État», a résumé Julien Bellver, moquant l’enthousiasme et l’absence totale de divergences parmi les journalistes de BFM TV.

Cette erreur cocasse dans le sous-titrage du discours de Macron fait réagir – photo

Le discours était, il est vrai, particulièrement attendu, et cela s’est ressenti dans son audience record de quelque 37 millions de téléspectateurs. En revanche, les mesures annoncées le 13 avril sont loin d’avoir fait l’unanimité, aussi bien parmi la classe politique que dans la communauté scientifique.

Des réactions mitigées

Le président de LR, Christian Jacob, s’est montré prudent face aux annonces du Président, pointant notamment le retard pris quant aux équipements de protection et aux tests. Jean-Luc Mélenchon, quant à lui, s’est montré plus incisif: «Il vient d'annoncer un déconfinement à la date du 11 mai mais un déconfinement sans planifier les conditions du déconfinement, c'est extrêmement dangereux!».

Jordan Bardella, vice-président du RN, a critiqué la réouverture des établissements scolaires dans un délai qu’il juge trop court. «Je trouve ça extrêmement dangereux, je trouve que c’est une mauvaise décision». Du côté du PS, Olivier Faure a estimé que le 11 mai est un «objectif ambitieux», ajoutant qu’il «faut des garanties de faisabilité».

La réouverture des écoles, bien que progressive, a également été désapprouvée par l’Ordre des médecins, en la personne de son président, Patrick Bouet. Il a averti du danger de déconfiner si tôt, une mesure qui risque d’apporter «un rebond du virus» en France avec des enfants qui le réintroduiraient au sein de leur famille.

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