La police interrompt des funérailles pour faire respecter la distanciation sociale

Deux policiers armés sont entrés dans une église grecque en Australie alors qu’un cercueil était porté dans l’allée, raconte la fille du défunt. Cela ne les a pas empêchés de procéder à un contrôle de distanciation sociale.
Sputnik

L’excès de zèle chez certains policiers chargés de veiller au respect des mesures sanitaires liées à la pandémie a parfois de quoi laisser bouche bée. Récemment, la police australienne a interrompu un enterrement dans l’État de Victoria, affirme la fille du défunt citée par le Guardian.

Ils assistent à l’enterrement de leur proche et se voient verbalisés pour non-respect du confinement
Helen Kovolos raconte que toutes les mesures étaient respectées pour l’enterrement de son père: seulement 10 personnes, toutes assises sur des bancs différents, assistaient à la cérémonie. Pourtant, alors que le cercueil était porté dans l’allée, deux agents portant des armes à feu sont entrés dans l’église, poursuit-elle.

«Ils n’ont pas baissé la tête ou quoi que ce soit et ont commencé à parler à certaines des personnes qui travaillaient dans l’église et à prendre des notes pendant que nous portions mon père à l’extérieur», détaille Mme Kovolos.

«Totalement contraire à notre religion»

D’après elle, le moment d’adieu à son père «lui a été enlevé». Elle souligne par ailleurs que porter une arme à feu dans une église grecque est «totalement contraire à notre religion».

Pour l’heure, les autorités n’ont pas commenté les déclarations de la fille du défunt. D’après les données de l’Université Johns-Hopkins, 6.494 cas de coronavirus et 61 décès liés au Covid-19 ont été recensés en Australie.

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