Le rapport de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui traite du recours à l’arme chimique dans la province syrienne de Hama en 2017, déforme les faits et vise à reporter la responsabilité de l’attaque sur Damas, estime le ministère syrien des Affaires étrangères.
Le document rendu public mercredi 8 avril accuse notamment les forces aériennes syriennes d’avoir largué des obus remplis de chlore et de sarin.
«Le rapport de l’OIAC sur l’utilisation de l’arme chimique dans le village de Latamna en 2017 comporte des conclusions fausses et fabriquées de toutes pièces qui ont pour l’objectif de déformer les faits et d’accuser les autorités syriennes», dénonce un communiqué ministériel retransmis par la chaîne Ikhbariya.
Front al-Nosra* et Casques blancs mis en cause
Selon Damas, le rapport de l’OIAC est basé sur des informations fournies par des djihadistes du Front al-Nosra* et des militants «des soi-disant Casques blancs» qui «suivent les directions de leurs coordinateurs aux États-Unis, en Turquie et dans d’autres pays occidentaux».
La partie syrienne souligne qu’elle n’a jamais eu recours aux armes chimiques durant le conflit qui ravage le pays depuis 2011.
*Organisation terroriste interdite en Russie