Macron «fait la guerre à un virus et pas à des soldats du djihad», tacle Zemmour après l'attentat dans la Drôme - vidéo

Revenant sur l’attaque qui a fait deux morts à Romans-sur-Isère le 4 avril, Éric Zemmour s’en est pris à Emmanuel Macron, lequel n’a pas voulu utiliser le mot «terroriste». Le suspect avait pourtant crié «Allahu Akbar» au moment de passer à l’acte.
Sputnik

Lundi 6 avril, dans l’émission Face à l’info sur CNews, Éric Zemmour s’est exprimé sur l’attaque au couteau qui a fait deux morts et cinq blessés le samedi 4 avril à Romans-sur-Isère, dans la Drôme. Pour l’éditorialiste, cet acte est «évidemment un attentat islamiste», mais le Président de la République a nié ce fait.

«C’est tout le paradoxe d’Emmanuel Macron», a lancé le polémiste, «il fait la guerre à un virus et il ne fait pas la guerre à des soldats du djihad».

Le chef de l’État avait en effet condamné un «acte odieux» sans préciser la nature de l’attaque.

Le chroniqueur s’en est également pris à la couverture médiatique de l’événement, mettant en avant la presse qui «s’interroge sur ses motivations» alors qu'il avait crié «Allahu Akbar». Non sans ironie, il a estimé que l’assaillant avait commis cet acte pour «protester contre la baisse du niveau du baccalauréat ou contre le réchauffement climatique».

Attaque à Romans-sur-Isère: le suspect aurait pensé avoir attrapé le coronavirus

La présentatrice Christine Kelly lui a alors rappelé que le parquet national antiterroriste s’était saisi de l’enquête, pour qui les motifs «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle» ont été invoqués.

L’excuse du confinement pour expliquer l’attentat

Éric Zemmour a ensuite mis en évidence une phrase de France info selon laquelle «le suspect était très agité et inquiet en raison du coronavirus et du confinement». Une «formule extraordinaire» qui ressemble selon lui à «une lettre d’excuse d’une maman pour son fils qui a manqué l’école».

Pour rappel, le suspect placé en garde à vue est un réfugié soudanais du nom d’Abdallah Ahmed-Osman. Il a agressé des passants dans la rue, dans un bureau de tabac et dans une boulangerie, mais a affirmé «ne pas se souvenir de ce qui s’est passé. Deux autres Soudanais avaient été interpellés samedi en lien avec l’attaque, mais le troisième a été relâché sans faire l’objet de poursuites.

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