Bloomberg explique sur quoi porte le différend entre la Russie et l’Arabie saoudite

La Russie et l’Arabie saoudite ne parviennent pas à s’entendre sur les modalités de la réduction de la production pétrolière afin de stabiliser les prix, informe Bloomberg.
Sputnik

La Russie et l’Arabie saoudite sont tombées d’accord pour réduire la production journalière de 10 millions de barils, mais ne parviennent pas à s’entendre sur la répartition de cette réduction, rapporte l’agence Bloomberg.

Selon les sources de l’agence, Moscou envisage des quotas reposant sur la moyenne de la production au premier trimestre 2020 tandis que Riyad propose de les établir à partir de la production atteinte après son augmentation par les pays de l’OPEP.

La Russie et l'Arabie saoudite seraient «très proches» d'un accord sur le pétrole
Depuis l’échec des négociations de l’OPEP+, l’Arabie saoudite a porté sa production de 9,8 millions à 12,3 millions de barils par jour, tandis que la Russie l’a maintenue à 11,3 millions de barils.

Les deux parties souhaitent également que les États-Unis se joignent à l’accord, mais la position de Washington n’est pas encore claire.

L’échec de l’OPEP+

Le 6 mars, les pays de l’OPEP+ ne sont pas parvenus à s’entendre sur une réduction de la production, ni sur la reconduction de l’accord. En résultat, les restrictions portant sur la production de pétrole par les pays concernés ont été levées à dater du 1er avril, ce qui a provoqué l’effondrement des prix du marché.

Une nouvelle rencontre dans le cadre de l’OPEP+, fixée pour le 6 avril, a été reportée.

Ce mardi 7 avril, le prix du baril oscille autour des 34 dollars. 

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