Après avoir dévoilé la «corrélation très simple» entre la présence des malades en réanimation et la violation des règles du confinement, le préfet de Paris, Didier Lallement, a appelé les habitants de la capitale voulant quitter la ville pour partir en vacances à renoncer à cette idée «stupide» dans une interview accordée à BFM TV vendredi 3 avril.
«Et pour ceux qui échapperaient à nos contrôles sur Paris et l’Île-de-France, ils rencontreront tout au long de leur trajet d’autres forces de police, d’autres forces de gendarmerie, en cours de trajet et sur leur lieu d’arrivée», a détaillé le haut fonctionnaire.
8.277 fonctionnaires et militaires mobilisés
Il a par ailleurs indiqué que plus de 8.000 membres des forces de l’ordre effectueraient les contrôles pendant le week-end.
«8.277 fonctionnaires et militaires seront mobilisés tout au long de week-end pour assurer cette présence et pour assurer ces contrôles», a-t-il-annoncé avant d’appeler les Parisiens à «éviter des ennuis et verbalisations répétitives» qui concerneront non seulement les conducteurs mais aussi «l’ensemble» des passagers.
«Nous ne baissons pas la garde»
Il a également expliqué que la police continuerait son travail tant que «le même nombre d’hospitalisations» serait constaté, ce qui nécessitera de s’assurer du respect du confinement.
Cette même interview a déjà provoqué une vraie polémique après que Didier Lallement y a affirmé que les «hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté». Selon le communiqué de la préfecture de Paris paru suite à ce passage télévisé controversé, le préfet «regrette» ses propos et «tient à les rectifier».