Les requins chassent dans les eaux autour de l’Europe et des USA pour cette raison

Les requins et d’autres grands prédateurs marins évitent de chasser dans les eaux chaudes de l'équateur et préfèrent plutôt vivre au nord et au sud, dans des zones comprenant l'Europe, les États-Unis et une grande partie de l'Afrique du Sud, a établi une équipe de chercheurs de l’Université de Berne.
Sputnik

Les requins chassent dans les eaux d'Europe, d'Afrique du Sud et des États-Unis parce qu'ils n'aiment pas les mers chaudes de l'équateur, indique une étude de scientifiques de l’Université de Berne, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications.

En Californie, des requins veillent au respect du confinement
Les spécialistes se sont penchés sur les enregistrements d'attaques de grands prédateurs marins sur des lignes de pêche océanique entre 1960 et 2014 et ont recensé plus de 900 millions d'incidents impliquant des requins, des thons, des voiliers et des marlins qui essayaient de retirer l'appât des palangres installées par les pêcheurs.

Tenant compte du fait que les navires de pêche sont répartis de manière inégale à travers les océans, l’équipe a constaté que les poissons prédateurs étaient plus susceptibles d’être repérés aux latitudes moyennes de l’Atlantique, entre environ 30 et 60 degrés au nord et au sud de l'équateur, plutôt que dans les régions tropicales plus chaudes.

Ces zones comprennent l'Europe, les États-Unis et une grande partie de l'Afrique du Sud.

Un schéma commun

Ils ont trouvé le même schéma dans quatre bassins océaniques différents. Le nombre de poissons prédateurs en chasse diminue également vers les pôles, de sorte qu’ils se concentrent presque entièrement dans les zones de latitude moyenne.

Près des pôles, les principaux prédateurs sont les mammifères marins, les oiseaux marins et les poissons d'eau profonde plutôt que les requins, les thons et les marlins.

Les auteurs de l’étude affirment que ces résultats peuvent aider à expliquer les récentes découvertes sur l’augmentation des taux de formation nouvelles et distinctes d’espèces parmi les poissons marins loin de l'équateur.

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