Des chercheurs russes trouvent les médicaments qui bloquent la duplication du coronavirus dans l’organisme

Une intelligence artificielle russe a permis de découvrir plusieurs médicaments déjà existants qui peuvent potentiellement empêcher la multiplication du nouveau coronavirus dans les cellules humaines.
Sputnik

À l’aide d’un réseau neuronal artificiel, les chercheurs russes de l’entreprise Gero ont identifié plusieurs médicaments ayant le potentiel d’empêcher le Covid-19 de se reproduire. Ils ont fait part de leur découverte mercredi 25 mars, mais ont indiqué que des tests en laboratoire doivent encore être faits.

«Nous invitons les entreprises pharmaceutiques et les organismes de soins de santé à collaborer à la mise en œuvre de ce projet», a déclaré le fondateur de l’entreprise, Piotr Fedichev.

Lui et ses collègues ont axé leur recherche sur les nouvelles particules du SRAS-CoV-2 dans les cellules humaines.

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Ils ont ainsi pu mettre en évidence six médicaments qui pourraient supprimer les protéines responsables de la reproduction du virus. 12 autres avaient été retenus initialement mais certains font encore l’objet d’essais cliniques et d’autres ont été jugés dangereux pour les humains.

Grâce au développement de la puissance informatique et de l’émergence de nouveaux algorithmes d’apprentissage profond (ou deep learning), les scientifiques ont pu trouver de nouveaux moyens de traiter les maladies beaucoup plus rapidement. L’intelligence artificielle leur a ainsi permis d’analyser rapidement des milliers de médicaments et leurs effets sur les bactéries, les virus, les cellules cancéreuses ou encore les tissus défaillants.

Un médicament contre le coronavirus

Le 28 mars, le Centre de recherche et de production russe Pharmazachita a annoncé avoir créé un médicament pour traiter le Covid-19. Il s’agit du Méfloquine, un antipaludique qui «bloque l'effet cytopathique du coronavirus dans les cellules et inhibe sa réplication». Par ailleurs, un nouveau test de dépistage qui permet de déceler le virus en 90 minutes a été certifié en Russie. Il sera disponible dans le pays dès le lundi 30 mars et devrait permettre de tester 100.000 personnes en sept jours.

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