Les militaires russes et syriens affirment ce samedi 28 mars que les États-Unis essaient de tirer profit de la pandémie de Covid-19 pour aider des groupes armés illégaux en Syrie.
«La partie américaine cherche cyniquement à profiter de la propagation du coronavirus et exerce une pression sur l’Onu pour approvisionner des radicaux en frets "humanitaires" sous couvert de livraisons de moyens de diagnostic de l’infection dans le camp de réfugiés d'Al-Rukban», selon une déclaration d’urgence des états-majors interministériels de coordination de la Fédération de Russie et de la Syrie.
Dans cette déclaration, Moscou et Damas signalent que l’administration du camp, sur conseil de ses «mentors américains», intensifie une campagne d’information et parle de la «situation critique» dans laquelle se trouvent les habitants pour ainsi persuader la communauté internationale de la nécessité d’apporter une aide afin d’éviter «une catastrophe humanitaire» dans la région.
Dans le même temps, il est souligné que les problèmes humanitaires auxquels les réfugiés du camp doivent faire face sont la conséquence de l’occupation illégale de ce territoire syrien par les États-Unis.
Les mesures de Damas
Le gouvernement syrien se dit prêt à diagnostiquer tous ceux qui quittent le camp de réfugiés d'Al-Rukban et à organiser leur hospitalisation et leur traitement en cas de test positif au virus.
Pour rappel, le camp d'Al-Rukban se trouve dans le sud-est du gouvernorat de Homs, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, dans la zone contrôlée par les États-Unis.