Safia Monney, l’actrice et écrivaine quadragénaire, est tombé malade il y a trois semaines. «Sans se sentir trop faible», elle a continué à travailler. Diagnostiquée pour une «allergie» et une «infection», elle s’est vu prescrire de la cortisone et un antibiotique «si les symptômes ne s’estompent pas». Mais les choses ont empiré, la jeune femme a commencé à avoir mal au thorax, jusqu’à faire une crise d’étouffement. «Je pensais m'etouffer et mourir,» dit Safia.
«À l’hôpital de la Salpetrière, le deuxième médecin, après auscultation, a supposé un coronavirus. Mais il ne m’a pas proposé de test. On m’a renvoyée chez moi. Je me suis retrouvée dans les couloirs, à chercher la sortie… puis dans un taxi (heureusement, le chauffeur était très protégé !)», raconte Safia.
Un des médecin a supposé également «une crise d'angoisse». Depuis, confinée à domicile en quarantaine, la jeune femme surveille sa température et d’autres paramètres vitaux. Un médecin l’appelle tous les deux jours en fonction des résultats, mais elle n’est toujours pas fixée sur son sort: a-t-elle le coronavirus SARS-CoV-2 ou pas?