Un grizzli sort de son hibernation et surgit de sous la neige - vidéo

Au Canada, une soigneuse a eu la chance de pouvoir filmer un grizzli sortant de son hibernation. Des images rares, qu’elle affirme essayer de filmer depuis huit ans.
Sputnik

Nicole Gangnon, une soigneuse canadienne du Kicking Horse Grizzly Bear Refuge a eu le privilège d’assister à la sortie d’hibernation d’un des grizzlis dont elle s’occupe, rapporte le National Post ce jeudi 26 mars. Elle a posté sa vidéo sur les réseaux sociaux.

Excité de voir ses propriétaires rester toute la journée à la maison, ce teckel se foule la queue - vidéos

Il est possible d’y voir un grizzli s’extraire avec difficulté d’une épaisse couche de neige. Prénommé Boo, ce mâle vit depuis 18 ans au refuge où travaille Nicole Gangnon, mais c’est la première fois qu’elle assiste à un tel événement. La soigneuse explique avoir plusieurs fois installé des caméras de surveillance pour filmer la sortie d’hibernation de son protégé, mais sans succès. Dans la vidéo qu’elle a filmée, elle avoue attendre ce moment depuis huit ans.

Un moment d’euphorie

Nicole Gangnon était en train de réparer une clôture électrique, lorsqu’elle a entendu des bruits provenant de la tanière de Boo. Elle s’est alors postée sur un toit avec son smartphone pour immortaliser ce moment.

«Vous pouvez entendre dans ma voix l'euphorie de capturer ce moment. C'est comme si un membre de la famille était parti et qu'on faisait de grandes retrouvailles», déclare la soigneuse au National Post.

Recueilli étant ourson

Boo a été recueilli par le refuge avec son frère Cari, après la mort de leur mère, abattue par des braconniers. Pour les oursons, les seules options étaient l’euthanasie ou bien la vie en captivité, raconte encore la soigneuse au National Post. Après un an au refuge, Cari est finalement décédé suite à des problèmes intestinaux. Mais Boo s’est habitué à sa nouvelle vie, jusqu’à devenir un véritable ambassadeur du refuge.

«Il nous aide à éduquer le public sur les grizzlis, pourquoi ils sont ici et leur importance pour l’écosystème», conclut Nicole Gangnon dans les colonnes du National Post.
Discuter