D’abords des cas de vol de masques et de gel dans des hôpitaux, maintenant des trafics dans des pharmacies: plusieurs cas de vente illégale de ces produits nécessaires avant tout aux soignants et aux malades ont été constatés à travers la France.
10 euros l’unité
Ainsi, comme en informe la préfecture de Paris, une saisie a eu lieu le 18 mars dans une pharmacie du XVIe arrondissement de la capitale.
Comme l’ajoute France Info, près d’un millier de masques ont alors été saisis, alors qu’ils y étaient vendus aux clients jusqu’à 10 euros l’unité. Se référant à une source, le média informe que c’est un agent de la police judiciaire qui a prévenu les forces de l’ordre après avoir remarqué qu’un salarié installé devant la porte laissait des clients y entrer par petits groupes.
Prix plus modique à Marseille
Le jour même, une pharmacienne soupçonnée d'avoir détourné un stock réquisitionné pour les professionnels de santé a été placée en garde à vue à Marseille, informe La Provence.
Pas que les pharmacies
Outre les pharmacies, les épiceries entrent en jeu. Ainsi, jeudi, la préfecture de police de Paris a fait état de la saisie de plus de 2.000 masques dans une épicerie et une pharmacie de Sèvres.
Dressant le bilan du 19 mars et appelant à la responsabilité et la solidarité, la préfecture a fait état de près de 2.580 masques mis en vente à Paris.