Le mystère de l'expansion de l'Univers enfin percé?

Lucas Lombriser, professeur à l'Université de Genève (UNIGE), a présenté une hypothèse expliquant la vitesse d'expansion de l'Univers, rapporte le site Phys.org.
Sputnik

Le physicien belge Georges Lemaître a été le premier à supposer que l'Univers était en expansion depuis le Big Bang survenu il y a 13,8 milliards d'années. En 1929, cette hypothèse a été confirmée par l'astronome américain Edwin Hubble.

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Ce dernier a établi que chaque galaxie s'éloignait de nous, sachant que les plus éloignées se déplaçaient plus vite. D'où la conclusion des scientifiques qui dit qu'autrefois, toutes les galaxies se situaient au même point, ce qui ne correspond qu'à la théorie du Big Bang.

Ces études ont débouché sur la loi de Lemaître-Hubble qui a permis aux physiciens de calculer le taux d'expansion de l'Univers, appelé constante de Hubble (H0). D'après les meilleures estimations, l'Univers s'élargit 70 km/s plus vite tous les 3,26 millions d’années-lumière. Mais il n'existe pas d'unanimité sur la valeur juste de la constante. Il existe deux méthodes de calcul indépendantes, dont les résultats divergent de 10%.

L'Univers n'est pas homogène

Lucas Lombriser émet l'idée que l'Univers n'était pas homogène comme on le pensait plus tôt, et que la matière à l'intérieur d'une galaxie était distribuée différemment qu'en dehors. Le physicien pense que c'est la raison pour laquelle il est difficile de calculer les variations de la densité moyenne de la matière dans des volumes de galaxie mille fois plus grands.

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Les calculs pourraient s'avérer justes en imaginant que la Terre, notre Galaxie et des milliers de galaxies proches de nous se déplacent dans une «bulle» où la densité de matière est largement inférieure à la densité de l'Univers connue de la science, suppose le physicien.

D'après lui, le diamètre de la «bulle» s'élève à 250 millions d'années-lumière, et c'est suffisant pour contenir une galaxie qui servirait de point de départ pour calculer les distances. Dans ce cas la densité de la matière à l'intérieur de la «bulle» serait 50% inférieure à celle du reste de l'Univers.

Cela donnerait une nouvelle valeur pour la constante de Hubble qui, selon l'une des méthodes de calcul, avoisine 74 (km/s)/Mpc, indique le communiqué de presse de l'étude.

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