Face à l’arrivée massive de réfugiés syriens sur des îles grecques, Bruxelles et Athènes espèrent inciter plus de 5.000 migrants à rentrer chez eux, rapporte l'AFP.
La mesure est notamment destinée à «réduire la pression de la surpopulation» sur les îles grecques près de Lesbos, Chios, Kos ou encore Leros. À l’heure actuelle, les camps qui y sont installés abritent plus de 37.000 personnes.
Critiques de Marine Le Pen
Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national fait le lien entre la nouvelle mesure et la crise sanitaire actuelle qui touche le monde, accusant l’UE d’incapacité «de réagir et d’agir quand il le faut»:
Précédemment, Mme Le Pen avait appelé Bruxelles à brandir la menace des sanctions à l’encontre du Président turc face à «l’acte de guerre» d’Ankara qui a permis un afflux de migrants aux frontières grecques.
La semaine dernière, l’AFP, qui cite une source proche du dossier, avait rapporté que la Commission européenne préparait une nouvelle aide additionnelle de 500 millions d’euros pour les réfugiés syriens en Turquie et plusieurs autres mesures afin d’apaiser les tensions avec Ankara.