À défaut de dates disponibles pour les audiences destinées à juger deux hommes accusés de meurtres dans l’Hérault, ceux-ci ont été remis en liberté, indique Midi Libre.
C’est pourquoi elle a refusé de prolonger la détention provisoire de ces individus, estimant le délai de leur incarcération temporaire irraisonnable.
Des faits graves
Les faits imputés aux accusés restent graves, l’un d’eux pouvant écoper de la perpétuité.
Le deuxième accusé, âgé de 49 ans, Ahmed B., était incarcéré pour avoir assassiné un homme par arme à feu sur un parking de Montpellier. Il s’agissait d’un acte de vengeance résultant d’un différend de longue date entre deux familles habitant Lodève.
Un grand nombre de procès
Les juridictions de l’Hérault sont saturées depuis plusieurs années, rapporte le quotidien, en soulignant que les cours d’assises de la cour d’appel de Montpellier ont des difficultés à gérer l’afflux de procès criminels.
Cités par le quotidien, des avocats dénoncent l’organisation de ces procès, suggérant de réduire la durée de certaines affaires non sérieuses dont la durée peut atteindre les quatre ou cinq jours.