Il est peu probable que le brut descende au-dessous du seuil des 30 dollars le baril, la limite de la dégringolade a apparemment été atteinte, estime dans son commentaire à RIA Novosti Michael Lynch, président de Strategic Energy & Economic Research.
«Apparemment le prix du pétrole ne descendra pas au-dessous de 30 dollars le baril et il est probable qu’il est déjà proche de l’indice minimal. À un moment donné, les traders sentiront que le pétrole a trop été vendu et recommenceront à en acheter», a-t-il déclaré.
Quelles conséquences pour l’économie mondiale?
Pour l’expert, la situation actuelle -marquée par des prix bas- aura des conséquences variables sur l’économie mondiale. Notamment, elle profite aux consommateurs, mais pas aux producteurs.
«Une répercussion négative sur le secteur pétrolier et les producteurs prendra à court terme le dessus sur l’effet positif et freinera dans une certaine mesure l’économie mondiale», explique-t-il.
Dans la nuit du 8 au 9 mars, les valeurs cotées ont chuté de 30% après l’échec des négociations des pays membres de l’Opep+, ce qui signifie qu’à partir du 1er avril les parties ne seront plus limitées en quantité dans l’extraction du pétrole.
Durant le week-end, les médias ont rapporté que l’Arabie saoudite avait déjà annoncé son intention d’augmenter l’extraction et de baisser les prix du pétrole. Le prix du Brent est retombé à 31,38 dollars le baril et celui du WTI à 27,9 dollars. Actuellement, cela représente une dégringolade de quelque 20%.