«Sur ordre du Président (...) aucune autorisation ne sera donnée aux migrants de traverser la mer Egée en raison des dangers que cela comporte», a twitté ce service. «L'approche consistant à ne pas intervenir pour empêcher les migrants de quitter la Turquie reste valable, sauf pour ce qui concerne les départs par la mer, en raison des dangers», a-t-il ajouté.
Le service des garde-côtes a déclaré avoir sauvé jeudi 97 migrants en danger, accusant les Grecs d'avoir «dégonflé leurs trois bateaux et les avoir laissé dériver, à moitié en train de couler».
La Turquie ouvre ses frontières
Ankara et Athènes échangent continuellement des accusations concernant les migrants, les Turcs parlant de la brutalité des Grecs à l'encontre des migrants, les Grecs accusant la Turquie de les pousser et même de les aider à l'émigration vers la Grèce.
Officiellement, Ankara proteste contre l'insuffisance de cette aide pour faire face au coût des quatre millions de migrants et de réfugiés, principalement Syriens, qu'elle accueille depuis des années. Les Européens, qui avaient proposé un milliard d'euros sypplémentaire d'aide qu'Ankara a refusé, y voient un chantage politique pour obtenir un soutien occidental aux opérations turques en Syrie.