«Un choc très violent»: une passagère du TGV qui a déraillé en Alsace témoigne

Elle se trouvait dans le premier wagon du TGV qui a déraillé à hauteur d’Ingenheim. Geneviève Fischer a décrit aux Dernières nouvelles d’Alsace l’atmosphère qui régnait à l’intérieur du train suite à l’accident.
Sputnik

Une passagère du TGV Strasbourg-Paris qui a déraillé ce jeudi matin dans le Bas-Rhin a raconté ce qu’elle a vécu aux Dernières nouvelles d’Alsace. Le quotidien a réussi à joindre Geneviève Fischer alors qu’elle était toujours dans le premier wagon après la locomotive du train qui venait de dérailler:

«On a senti un choc très violent, les vitres se sont mises à fissurer, sans éclater. J’ai checké du regard s’il y avait pas de valises ou de gens qui tombaient», raconte-t-elle.

Un conducteur quitte sa voiture juste avant une collision avec un TGV roulant à 160 km/h
Toujours selon Mme Fischer, «il n’y a pas eu de panique du tout» dans les wagons, bien que les passagers ignoraient ce qui avait provoqué le déraillement. Elle constate néanmoins la présence de personnes qui «se plaignent de douleurs cervicales» et de courbatures.

Fait étonnant, le déraillement s’est produit alors que le train se trouvait en face du village dont la passagère était originaire. D’après Mme Fischer, son père et sa sœur, qui y habitaient toujours, sont immédiatement venus pour la soutenir.

Le conducteur très grièvement blessé

Le train reliant Strasbourg à Paris avec 348 passagers à son bord a vu sa motrice et ses quatre premiers wagons sortir des rails ce 5 mars vers 7h30 à hauteur d’Ingenheim dans le Bas-Rhin.

Selon un porte-parole de la SNCF cité par les médias français, l’accident, qui s'est produit alors que le train roulait à 270 km/h, a été causé par un «affaissement de talus très important dans le secteur de Saverne».

Au total 22 personnes ont été blessées. D’après Le Parisien, le conducteur du train a dû être héliporté en urgence absolue.

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