Apple a accepté de payer un total pouvant aller jusqu’à 500 millions de dollars aux détenteurs d'anciens modèles d’iPhone, lesquels accusent le géant technologique d'avoir orchestré des baisses de performance pour inciter les utilisateurs à acheter des modèles plus récents, rapporte l'AFP.
«Après deux années de contentieux et de lutte acharnée, les parties sont parvenues à un accord», a indiqué vendredi une cour de San José, en Californie.
En décembre 2017, Apple avait présenté ses excuses pour avoir délibérément ralenti certains de ses iPhone afin de compenser le vieillissement de leur batterie et éviter qu'ils ne s'éteignent de façon intempestive.
Le groupe avait néanmoins nié toute tentative d'obsolescence programmée.
«Nous n'avons jamais fait, et jamais ne ferons quelque chose pour raccourcir intentionnellement la durée d'existence d'un produit Apple ou encore réduire la qualité de nos produits pour amener à en changer», avait alors affirmé la marque à la pomme.
Ceux-ci recevront environ 25 dollars par smartphone acheté, en fonction du nombre de personnes qui feront les démarches pour obtenir ce dédommagement. Les avocats devraient récupérer plus de 90 millions.
Apple n'a pas répondu dans l'immédiat à une requête de l'AFP.
Une amende en France
En France, la firme américaine a été sanctionnée le mois dernier pour n'avoir pas prévenu que des mises à jour pouvaient ralentir les vieux iPhones.
Elle a écopé d'une amende de 25 millions d'euros (27,8 millions de dollars) au terme d'une enquête qui révèle des «pratiques commerciales trompeuses par omission» mais ne retient pas l'accusation d'obsolescence programmée.
Apple doit également faire amende honorable en publiant pendant un mois un communiqué sur son site. «Nous sommes heureux de cette issue», a réagi le groupe qui évite ainsi un procès.
Dans l'affaire américaine, l'accord doit être approuvé lors d'une audience début avril.