Dans un discours diffusé à la télévision Antenna Tre-Nord Est, le président de Vénétie, Luca Zaia, a accusé les Chinois de mauvais standards d'hygiène, prenant les Italiens en exemples. Pourtant, les autorités chinoises n’ont pas manqué de réagir à ces propos, jugeant qu’il s’agissait d’une «attaque irraisonnée».
«La mentalité de notre peuple concernant le niveau d'hygiène inclut prendre une douche et se laver souvent les mains avec du savon. L'alimentation, le réfrigérateur, les dates d’expiration des aliments sont un fait culturel», a déclaré Luca Zaia.
En outre, le responsable politique a continué avec une phrase qui a été mal prise par les autorités chinoises, où il déclarait que la Chine avait payé un prix élevé lors de cette épidémie parce que, ajoutait-il: «nous les avons tous vus manger des rats vivants».
Pékin réagit
L'ambassade de Chine à Rome a réagi instantanément en dénonçant cette accusation contre le peuple chinois.
«Dans un moment critique où la Chine et l'Italie combattent l'épidémie ensemble, les politiciens italiens diffament le peuple chinois. C'est une attaque irraisonnée qui nous heurte», a déclaré l'ambassade, citée dans la presse italienne.
Le président de la région italienne s’excuse
Au vu des réactions qu’ont provoquées ses propos, Luca Zaia a présenté ses excuses, reprises par les médias italiens.
«Évidemment, cette phrase m’a coûté cher, je suis d’accord. Si quelqu'un se sent offensé, je m'en excuse. Ce n'était pas mon intention de sembler indifférent et encore moins de généraliser. J'avais l'intention de faire une réflexion plus complète. J'ai seulement voulu dire que les normes en ce qui concerne la sécurité alimentaire et sanitaire varient d’un pays à l’autre.»