Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que le Président russe et son homologue turc devraient s’entretenir à Moscou le 5 ou le 6 mars.
«Ce sera, certainement, une rencontre difficile, mais les chefs d’État confirment être tournés vers le règlement de la situation à Idlib et leur attachement aux accords de Sotchi. C’est important», a-t-il déclaré lors l'émission Moscou. Kremlin. Poutine, diffusée sur la chaîne de télévision russe Rossiya 1.
Samedi 29 février, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que la question du règlement de la situation dans la zone de désescalade d’Idlib ne pouvait «être résolue que lors d’une rencontre des Président Poutine et Erdogan».
Tensions à Idlib
La situation dans la zone de désescalade d’Idlib s’est aggravée le 27 février après que des radicaux ont attaqué des positions des forces gouvernementales syriennes. Ces dernières ont riposté, tuant 33 militaires turcs. La Défense russe a expliqué plus tard que ces soldats ne devaient pas se trouver dans cette zone.
Par la suite, l’Armée turque a effectué une frappe contre les unités syriennes, neutralisant 200 cibles d’après Ankara.
Le Président Erdogan a affirmé le 29 février avoir proposé à la Russie de rester à l’écart du conflit oppposant l’Armée turque et les troupes syriennes. Il a notamment déclaré avoir dit à Vladimir Poutine de le laisser ««seul à seul» avec Damas. Commentant cette phrase, le porte-parole du Kremlin a rappelé ce 1er mars que la Russie était le seul pays dont les militaires se trouvaient légalement en Syrie.