Alfred Bogdanov, chef du secteur cardiologie dans un hôpital moscovite, a expliqué au média russe Govorit Moskva comment augmenter ses chances de survie si des symptômes d’infarctus surviennent alors que vous conduisez.
Ainsi, il explique qu’il faut conserver de la nitroglycérine dans une trousse de secours dans un endroit facilement accessible, et se l'injecter une fois à l'arrêt.
«Le conducteur doit aller sur le bord de la route et se mettre en sécurité, car les troubles hémodynamiques peuvent rapidement s’empirer et qu’il peut perdre connaissance très rapidement en marchant».
Il a aussi précisé qu'il était nécessaire d'appeler immédiatement une ambulance.
Dans l’attente des secours, le médecin recommande de mettre une personne dans cet état en position lattérale de sécurité (PLS) pour ne pas qu’elle s’étouffe en cas de vomissements.
Détecter un infarctus un mois à l'avance
Le professeur de médecine Mekhman Mamedov avait expliqué dans une interview accordée à un journal russe quels symptômes pouvaient être annonciateurs d’une crise cardiaque.
Si certains infarctus surviennent sans crier gare, d’autres peuvent être détectés environ un mois avant qu’ils ne se produisent, a-t-il assuré.
Ainsi, la fatigue, la somnolance et une respiration saccadée peuvent être des signes anonciateurs d’un AVC, et demandent donc une attention particulière, conclu le spécialiste.