Un garçon australien de neuf ans atteint de nanisme, accablé par le harcèlement dont il est victime à l’école, a exprimé sa douleur dans une vidéo mise en ligne par sa mère le 18 février et reprise le 20 février par le média en ligne Loopsider.
Sur la vidéo, le garçon éclate en sanglots et déclare ne plus vouloir vivre. «Donne-moi un couteau, je veux juste me tuer […]. Je veux que quelqu'un me tue», supplie le garçon en pleurs.
«Je veux que les gens sachent»
Derrière la caméra, sa mère commente leur situation. «Je veux que les gens sachent, les parents, les éducateurs, les professeurs, que ce sont les effets du harcèlement», dit-elle. «Pouvez-vous s’il vous plaît éduquer vos enfants, vos familles, vos amis parce qu’il suffit d’un exemple de plus... et vous vous demandez pourquoi les enfants se suicident», poursuit la mère.
La femme explique avoir publié cette vidéo afin de montrer l’impact que peut avoir le harcèlement scolaire sur les enfants.
Un soutien massif
La vidéo a été visionnée par des millions de personnes et a bouleversé de nombreux internautes, soulevant une vague de soutien pour Quaden à travers le monde. Les internautes expriment leur soutien via le hashtag #WeStandWithQuaden («Nous sommes avec Quaden»).
Parmi ceux qui ont soutenu le garçon, le célèbre acteur australien Hugh Jackman, qui a déclaré être son ami.
L’équipe des aborigènes d'Australie de rugby à XIII a publié une vidéo pour le réconforter. Les sportifs ont aussi invité Quaden et sa mère à les accompagner lors d’un match.
Aux États-Unis, l’acteur Brad Williams, lui-même atteint de nanisme, a même créé une cagnotte en ligne pour offrir à Quaden un séjour à Disneyland. Elle a déjà récolté près de 173.000 dollars, en un peu plus d’un jour.
Il est à noter que Quaden est déjà une star d'instagram, avec un compte qui a près de 89.000 abonnés.
Suicides d’enfants
En France, une fillette de 11 ans, prise à partie dans son établissement d'Herblay (Val-d'Oise), l'année dernière, s’est donnée la mort. Ses parents venaient de déposer plainte pour harcèlement scolaire. Ce cas avait replacé la question des persécutions à l'école au centre des débats dans l’Hexagone, rappelle Le Parisien.