Les surveillants de la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône ont découvert une bombe artisanale«en parfait état de fonctionnement» sur un détenu qui faisait son entrée le 13 février, a fait savoir le syndicat UFAP-UNSA Justice.
L’individu venait juste d’être conduit dans l’enceinte pénitentiaire par une escorte policière.
Professionnalisme malgré tout
Le syndicat a de nouveau dénoncé à cette occasion «l’article 57» de la loi pénitentiaire qui «interdit les fouilles systématiques des détenus», et qui fait régulièrement débat au sein des prisons françaises. Dans son communiqué, il a loué «le professionnalisme des personnels malgré la charge de travail».
«Sans ce geste professionnel essentiel, nul ne sait où cette bombe aurait fini, et quel sinistre dessein elle aurait servi!», souligne le syndicat.