Le rappeur du 91 Koba LaD a fait les gros titres ce 19 février après avoir fait l’apologie sur Snapchat d’un meurtre homophobe. Cette polémique a fait ressurgir le spectre de l’affaire Mila.
Les faits
Il a notamment relayé sur son compte Snapchat la capture d'écran d’un article titré «Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu'il était gay», en rajoutant «Bien joué» et un emoji de deux mains qui se serrent.
Sans surprise, ce post a fait réagir. Suite à une vague de réactions sur les réseaux sociaux qui l’accusent d’homophobie, Koba LaD a tenté de se justifier via une vidéo.
«Je ne suis pas homophobe, chacun pour soi, Dieu pour tous. Je ne cautionne pas du tout le meurtre ni l'enfant gay, rien à voir, hors sujet, c'est une incompréhension», a-t-il déclaré.
Un dérapage qui lui coûte plusieurs concerts
Dans un communiqué, les organisateurs de «Garorock» ont annoncé vouloir mettre en avant «des artistes qui partagent des valeurs et des principes prônant la tolérance et le respect de tous, loin de tous propos et comportements discriminatoires.»
Différence de traitement dans les affaires Mila et Koba LaD
Le hashtag Mila, du nom de la lycéenne iséroise harcelée pour ses propos insultants envers l'islam, est de nouveau apparu sur les tendances Twitter le jour de la polémique autour du rappeur. Pour certains internautes, elle a été invitée sur le plateau de TMC pour s’exprimer publiquement et défendre son point de vue tandis que ce dernier a été déprogrammé de plusieurs festivals.
Certains vont même jusqu'à dire que ce «traitement» est dû à leur couleur de peau.
Toutefois, pour la plupart des commentateurs, ces deux affaires ne sont pas comparables.