Dmitri Peskov a commenté aux journalistes la déclaration de Recep Tayyip Erdogan du 19 février, selon laquelle la Turquie est prête à lancer une opération militaire dans le gouvernorat d’Idlib «à tout moment».
«Il ne faut pas imaginer les pires scénarios», a-t-il dit, ajoutant que «s’il s’agit d’une opération contre les autorités légitimes et les forces armées de la Syrie, bien entendu, c’est le pire scénario».
En outre, selon le porte-parole du Kremlin, Moscou était satisfait de l’accord de Sotchi qui avait marqué la mise en place d’une zone de sécurité dans ce gouvernorat. La situation a toutefois changé.
Dmitri Peskov a toutefois souligné que la partie russe envisageait de poursuivre souligné que la partie russe envisageait de poursuivre les contacts avec Ankara en vue d’éviter une intensification des tensions autour de la situation à Idlib.
La déclaration d’Erdogan
Le 19 février, Recep Tayyip Erdogan a déploré dans un discours devant les parlementaires du parti au pouvoir le résultat des négociations avec la Russie sur la situation à Idlib et a averti qu’une opération pouvait y «commencer à tout moment».
M.Erdogan a également indiqué que la Turquie était déterminée à faire de la région d'Idlib une zone sûre «quel qu'en soit le coût» et à poursuivre les discussions avec la Russie.
Tensions à Idlib
Douze postes d'observation turcs se trouvent dans le gouvernorat d'Idlib. Depuis début février, d'importants renforts turcs auraient été envoyés autour de ces postes.