Une «force d’intervention militaire» dans les «quartiers perdus» demandée par le vice-président LR - vidéo

Invité sur CNews, le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, s’est exprimé dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron à Mulhouse sur le thème de la lutte contre le séparatisme islamiste. Le député aimerait qu’une «force d’intervention policière et militaire dans tous les quartiers perdus» soit créée.
Sputnik

Mardi 18 février, le vice-président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée, Guillaume Peltier, s’est exprimé dans la matinale de CNews à propos de la venue d’Emmanuel Macron à Mulhouse, où il rencontrera des acteurs locaux actifs dans la lutte contre le séparatisme islamiste.

Il reproche au Président son manque d’action dans ce domaine et espère que celui-ci proposera «une force d’intervention policière et militaire dans tous les quartiers perdus», ajoutant qu’«on ne doit plus céder face à l’islam politique». Il a rappelé que de telles mesures avaient été lancées au lendemain des attentats de 2015 mais que «depuis, rien n’a été fait».

Séparatisme dans la République: «plus le temps passe, plus il est tard». Pourquoi?
Il a invité à déployer tous les moyens de l’État dans ces «150 quartiers», en référence à la liste de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) remise il y a quelques semaines au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Le document faisait état des territoires perdus par la République au profit des islamistes.

Le député du Loir-et-Cher a également accusé le chef de l’État de «non-assistance à pays en danger», alors que celui-ci est au pouvoir depuis «1.000 jours». «Nous sommes en train de perdre la guerre face à l’islam politique», a-t-il lancé.

Emmanuel Macron à Mulhouse

Ce mardi 18 février, Emmanuel Macron est en visite à Mulhouse en compagnie de Christophe Castaner, de son secrétaire d’État Laurent Nuñez et de la ministre des Sports Roxana Maracineanu. À l’issue de cette journée, il tiendra une conférence de presse, où l’annonce d’un plan de lutte contre le séparatisme islamiste est attendue.

En octobre, en pleine polémique sur le port du voile dans l’espace public, le Président avait déjà mentionné «le séparatisme qui s’est installé dans certains quartiers». Il avait alors promis que des mesures seraient annoncées.

Discuter