Twitter qui «ne parle pas aux Français» mis en cause par une députée LREM

Le jour de la diffusion de vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux sur Internet, Olivia Grégoire, députée LREM, a douté sur LCI des buts de Twitter «qui ne parle pas aux Français et qui charrie chaque jour son lot d’horreur». Selon elle, cette opinion est également partagée par d’autres personnes.
Sputnik

Alors que Benjamin Griveaux a retiré sa candidature à l’élection municipale parisienne en raison de la diffusion de vidéos à caractère sexuel sur Internet, Olivia Grégoire, députée LREM, a déclaré, interrogée par LCI, être en train de réfléchir sur Twitter qui «charrie chaque jour son lot d’horreur».

Elle a également avoué se poser des questions sur «l’intérêt fondamental de ce média qui ne parle pas aux Français».

​Selon Mme Grégoire, elle est «loin d’être la seule» à partager cette opinion. La députée LREM a aussi rappelé l’importance de faire «un distinguo important entre les médias et les réseaux sociaux», en affirmant ne pas mettre «tout le monde dans le même panier».

Des lois sur la diffusion de l'information

Ce n’est pas la première fois que la manière de diffusion de l’information sur Internet est dans le viseur des autorités françaises. En 2018, la loi contre la manipulation de l’information sur le Web et les réseaux sociaux a été adoptée par l’Assemblée nationale. Elle vise également entre autres à encadrer la diffusion de fausses nouvelles en période électorale.

En outre, il existe une proposition de loi Avia, censée lutter contre la haine sur Internet. Adoptée en 2019 par l’Assemblée nationale et le Sénat, cette loi prévoit de retirer les contenus haineux sur les réseaux sociaux et le Web dans un délai de 24h.

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