Deux jours ont suffi pour qu’Agnès Buzyn change d’avis concernant la possibilité d’être la candidate de LREM pour remplacer Benjamin Griveaux dans la campagne des municipales à Paris.
Interrogée vendredi 14 février suite à la diffusion des vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux qui à ce moment-là n’avait pas encore annoncé son retrait, l’alors ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est dit trop occupée par les affaires courantes dont l’épidémie de coronavirus chinois.
«Je ne pourrai pas être candidate aux municipales […], j'avais déjà un agenda très chargé, j'ai beaucoup de réformes dans le ministère, et s'est rajouté un surcroît de travail, inattendue malheureusement, avec la crise du coronavirus, qui aujourd'hui m'occupe énormément. J'avais dit à Benjamin Griveaux malgré mon soutien que je ne pourrais pas m'engager auprès de lui», avait-elle alors indiqué.
Toutefois, ce dimanche 16 février elle a finalement déclaré avoir déposé sa candidature pour cette élection et annoncé sa démission du poste de ministre.
«J'y vais avec cœur, avec engagement, avec sérieux, avec détermination. J'y vais pour gagner. J'ai toujours vécu dans cette ville, j'y suis née, j'y ai travaillé, j'y ai élevé mes enfants, je la connais», a-t-elle souligné.
Le nouveau ministre de la Santé nommé
Quelques heures après l’annonce d’Agnès Buzyn, Emmanuel Macron a désigné le député et médecin Olivier Véran pour la remplacer comme ministre des Solidarités et de la Santé.
Selon les informations de France Info, c’est le Président français qui a convaincu la désormais ex-ministre de mener la liste de LREM après le retrait de M.Griveaux. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron salue la «décision de cœur et d'engagement» d'Agnès Buzyn et sa volonté «de mener le combat électoral à Paris».