Un homme aurait dormi 41 jours de suite en raison d’une maladie rare

Un jeune homme a passé plusieurs jours d’affilée à dormir à cause de sa maladie rare qui le rend somnolent. Une fois, il a dormi pendant plus d'un mois, rapporte le journal australien 10 Daily.
Sputnik

Un habitant d’Adelaïde de 21 ans a dormi 41 jours d’affilée en raison de sa maladie neurologique rare surnommée le syndrome de la Belle au Bois Dormant, annonce le journal australien 10 Daily.

«J'ai raté mes 16e et 17e anniversaires, un Noël, une grande finale de footy [le foot australien, un mix entre football et rugby, ndlr] et une grande finale de cricket», raconte le jeune homme cité par 10 Daily.

Selon lui, il devient «un zombie» pendant ses périodes d’hypersomnie. Il peut manger, prendre une douche ou aller aux toilettes sans savoir ce qu’il fait et il ne se souvient ensuite de rien.

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Pendant ces épisodes qui peuvent commencer à tout moment sans aucun signe annonciateur, il peut même parler. Mais selon ses parents, s’ils s’adressent à lui, il reste sans émotion et regarde droit à travers eux, note le journal.

L’intéressé dit avoir eu sa première hypersomnie à 14 ans. Les médecins ont eu du mal à le diagnostiquer, croyant qu'il n'était qu'un adolescent somnolent et de mauvaise humeur.

Syndrome de la Belle au Bois Dormant

Le nom scientifique de cette maladie est le syndrome de Kleine-Levin (SKL). De cause inconnue, elle se caractérise par des épisodes récurrents comportant une hypersomnie, et des troubles cognitifs et comportementaux.

La prévalence du syndrome de Kleine-Levin est considérée à environ un cas sur un million, avec une plus grande incidence chez les garçons, selon l’ouvrage Kleine-Levin syndrome: Etiology, diagnosis, and treatment de Santosh Ramdurg.

D’après une étude, publiée en 2005 dans la revue Pediatric Neurology Briefs, dans 72% des cas, le syndrome de Kleine Levin suit une maladie infectieuse. Un pathogène pourrait affecter l’hypothalamus. Les chercheurs étudient également la piste génétique cas plusieurs cas ont été signalés au sein d’une même famille.

À ce jour, il n’existe pas encore de traitement curatif.

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