Saïd Bouteflika et deux ex-chefs du renseignement algérien condamnés à 15 ans de prison en appel

La peine de 15 ans de prison de Saïd Bouteflika, frère de l'ex-Président Abdelaziz Bouteflika, et de deux ex-chefs du renseignement algérien a été confirmée en appel lundi 10 février, a appris l'AFP de l'avocat.
Sputnik

Saïd Bouteflika, frère de l'ex-Président Abdelaziz Bouteflika, et deux anciens chefs du renseignement algérien ont été condamnés lundi 10 février en appel à 15 ans de prison par un tribunal militaire pour complot contre l'armée et l'État, a indiqué une source judiciaire.

«Saïd Bouteflika, le général [Athmane, ndlr] Tartag et le général [Mohamed Lamine, ndlr] Mediène ont eu 15 ans de prison. Le premier verdict a été confirmé», a déclaré à l'AFP Me Boudjemaâ Guechir, avocat de la quatrième co-accusée de ce procès, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT).

Cette dernière, condamnée en première instance à 15 ans d'emprisonnement, a vu sa peine réduite à trois ans de prison, dont neuf mois ferme, et «va sortir», a précisé Me Guechir.

«Plan de déstabilisation»

Incarcérés depuis mai, les quatre accusés ont fait appel de leur condamnation à 15 ans de prison pour complots contre l'autorité militaire et contre l'autorité de l'État. Le verdict avait été rendu le 25 septembre après un procès à huis clos.

Les quatre ex-hauts responsables sont accusés de s'être réunis en mars 2019 pour mettre au point un «plan de déstabilisation» du haut commandement de l'armée qui demandait alors publiquement le départ du Président Bouteflika pour sortir de la crise née du Hirak, apparue le 22 février contre la perspective d'un cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika, informe l’agence.

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