Des médecins ont constaté un retard de développement mental et physique chez la fille de 20 mois, habitant dans la ville russe de Kislovodsk, dont le poids est deux fois inférieur à la normale suite au régime alimentaire végan imposé par sa mère, a fait savoir à Sputnik une source médicale de la région.
«Le poids de la fille est deux fois inférieur à celui des enfants de son âge. Il s’agit d’un retard de développement physique et mental, d’anémie. Les médecins espèrent qu’ils pourront la stabiliser au maximum», a déclaré l’interlocuteur de l’agence d’information.
Réaction des autorités
Auparavant, les services de tutelle de la ville avaient demandé de retirer les droits parentaux à la mère végane de la fille qui pèse moins de sept kilogrammes, tandis que la norme pour cet âge est au moins 10 kilogrammes. La femme a imposé le véganisme à son enfant, ce qui est la cause de l’épuisement de l’enfant.
Des poursuites ont été engagées contre la femme pour «manquement aux obligations d’éducation d’un mineur», selon le ministère de l’Intérieur de la région. Les services de tutelle ont réclamé au tribunal de retirer les droits parentaux de la femme, a fait savoir le parquet de la ville.
Actions de la mère
La mère n’emmenait pas sa fille chez le médecin et ne la faisait pas vacciner, a indiqué Svetlana Adamenko, commissaire aux droits de l'enfant dans la région de Stavropol.
«L’histoire dramatique de cette fille ne date pas d’aujourd’hui. Les membres des services de tutelle de Kislovodsk avaient essayé de convaincre la mère de prendre des mesures pour protéger la santé de son enfant il y a six mois, mais leurs efforts ont été en vain. Chaque fois, la mère disait que la fille était mince, et que rien ne menaçait sa santé», a affirmé Mme Adamenko citée par le gouvernement de la région.
L’état de santé actuel de la fille
Actuellement, l’enfant se remet dans un orphelinat de la ville. «La première bonne nouvelle pour nous tous c’est que son poids a augmenté et que sa santé n’est plus en danger. Cependant, la petite a besoin de suivre un programme de réhabilitation sous contrôle médical», a déclaré Svetlana Adamenko. «Je pense que les services de tutelle ont choisi le seul vrai chemin, lorsqu’ils étaient en train de prendre une décision, c’est de sauver la vie de la fille», a-t-elle ajouté.