Un groupe d'étudiants de l'Université d'agriculture du Sud et du laboratoire d'agriculture moderne de la province chinoise Guangdong a indiqué ce vendredi 7 février qu'ils avaient fait une percée dans le suivi d'un éventuel transporteur intermédiaire du coronavirus, rapporte la chaîne de télévision CGTN.
Après l'étude de plus d'un millier d'échantillons de la séquence génétique, les chercheurs ont obtenu des données selon lesquelles le transporteur intermédiaire pourrait être le pangolin. Après avoir réalisé une reconnaissance biologique moléculaire, les scientifiques ont découvert que le taux positif du betacoronavirus dans les pangolins était de 70%. Ils ont ensuite isolé la souche du virus animal et ont découvert que la séquence du génome de la souche isolée sur le 99% correspondait à celle qui infectait l'homme.
Les pangolins sont des mammifères dont le corps allongé est en grande partie recouvert d'écailles à cause desquelles ils sont aussi appelés fourmiliers écailleux.
Le professeur Yun-Yi Chen a déclaré lors d'une conférence de presse ce vendredi que les pangolins n’étaient peut-être pas les seuls à véhiculer le virus.
«Prenez par exemple SARS, en plus de la viverra, d'autres prédateurs peuvent aussi propager le virus», a fait savoir le scientifique.
Le coronavirus aujourd’hui
Le nouveau type de coronavirus dépisté en Chine continue de se propager dans plus de 20 pays du monde, tuant 637 personnes. Selon les données du 7 février, le nombre de personnes atteintes par le virus a atteint 31.261. Suite à la propagation du virus, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré une urgence sanitaire mondiale.