Pour le Président iranien, «l’accord du siècle» pour le Proche-Orient est plutôt «le crime du siècle»

Dévoilé fin janvier, le plan de paix au Proche-Orient proposé par le gouvernement Trump, continue d’alimenter les polémiques. Ce mercredi 5 février, le président iranien Hassan Rohani a violemment critiqué l’initiative américaine.
Sputnik

Le Président iranien a tourné en ridicule le qualificatif d’«accord du siècle» utilisé par l’administration américaine, lui préférant celui de «crime du siècle». Plus tôt mercredi, le chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, avait lui aussi fustigé le plan, le qualifiant de «stupide» et «préjudiciable», ajoutant que le «"complot américain" serait éventé avant la mort de Trump».

Ces déclarations font également suite à la décision du Président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas de couper ses relations avec les Américains et les Israéliens, «y compris sur le plan sécuritaire»

Un accord supposé favorable à Israël

L’«accord du siècle»: ce que prévoit le plan de Trump sur le Proche-Orient

Le plan de paix a donc été vivement critiqué du côté des puissances arabes. En cause, la position de la Maison-Blanche qui semble avoir accédé à une partie des requêtes émanant du gouvernement israélien.

L'accord permettrait ainsi à Israël d'annexer des colonies juives en Cisjordanie, tout en gardant le territoire fragmenté en zones arabes et juives contrôlées par l'armée israélienne.

Mais le plan de paix met aussi en avant le principe d’échange de terres, proposant de doubler la superficie des territoires palestiniens. L’accord stipule en outre que Jérusalem deviendra la «capitale souveraine et de l'État d'Israël». Les États-Unis avaient déjà transféré leur ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, en mai 2018.

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