Découvrez dans ce diaporama de Sputnik comment cette ville-rêve est devenue une ville-fantôme.
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La ville de Pripiat a été fondée le 4 février 1970 dans la région de Kiev de la république socialiste soviétique d’Ukraine. Cette ville du nucléaire était conçue, en outre, comme un grand nœud de transport. Ce chantier national a réuni des membres des Jeunesses communistes de différentes régions de l’URSS.
© Sputnik . V. Chistiakov
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La construction de la centrale nucléaire de Tchernobyl, l’une des plus grandes en Europe, a commencé la même année, en 1970 à trois kilomètres de Pripiat.
Sur la photo: la construction de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le montage d’un réacteur nucléaire, le 24 juin 1975.
Sur la photo: la construction de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le montage d’un réacteur nucléaire, le 24 juin 1975.
© Sputnik . I.Pan
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Pripiat, devenue la neuvième cité du nucléaire en URSS, abritait essentiellement ceux qui travaillaient à la centrale de Tchernobyl et leurs familles. C’était une ville moderne, belle et confortable. Les ensembles résidentiels se diffusaient tels des rayons depuis le centre de la ville. Les rues étaient décorées de panneaux publicitaires et les façades des immeubles de céramique.
Sur la photo: un ensemble résidentiel de Pripiat dans la région de Kiev, le 1er juin 1985.
Sur la photo: un ensemble résidentiel de Pripiat dans la région de Kiev, le 1er juin 1985.
© Sputnik . Vasiliy Litosh
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La centrale nucléaire de Tchernobyl était l’une des plus grandes en Europe et faisait office d’entreprise à échelle de toute la ville pour Pripiat.
Sur la photo: dans le centre de commande du générateur de la centrale de Tchernobyl, le 17 novembre 1985.
Sur la photo: dans le centre de commande du générateur de la centrale de Tchernobyl, le 17 novembre 1985.
© Sputnik
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Tout a changé le 26 avril 1986 après l’accident qui demeure encore le plus effrayant de l’histoire de l’humanité. Une immense quantité de substances radioactives a été déversée dans l’atmosphère suite à la destruction du 4e générateur. Le nuage radioactif a recouvert une grande partie de l’Europe.
Sur la photo: la centrale de Tchernobyl vue depuis le 4e réacteur quelques jours après l’accident, fin avril 1986.
Sur la photo: la centrale de Tchernobyl vue depuis le 4e réacteur quelques jours après l’accident, fin avril 1986.
© AP Photo / Stringer
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Les habitants de Pripiat ont été évacués le 27 avril et vers 17h la ville est devenue déserte. Il n’y avait dans les rues que les services de contrôle dosimétrique. Il a été promis aux habitants qu’ils reviendraient trois jours plus tard et qu’ils n’avaient besoin de prendre que les choses les plus nécessaires.
Sur la photo: des barrières dans les rues de Pripiat, dans la région de Kiev, après l’accident de Tchernobyl, le 30 mai 1986.
Sur la photo: des barrières dans les rues de Pripiat, dans la région de Kiev, après l’accident de Tchernobyl, le 30 mai 1986.
© Sputnik . Igor Kostin
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Matériel utilisé lors de la liquidation des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl dans un cimetière d’engins à Rossokha, non loin de Pripiat, en 2006.
© AFP 2024 Sergei Supinsky
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47.500 personnes de 27 nationalités habitaient à Pripiat avant l’accident de Tchernobyl mais désormais plus personne n’habite en permanence dans la ville.
Sur la photo: dans un ancien jardin d’enfants, en 2006.
Sur la photo: dans un ancien jardin d’enfants, en 2006.
© AFP 2024 Sergei Supinsky
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Pripiat fait partie de la zone d’exclusion nucléaire de Tchernobyl. La ville-satellite de Slavoutitch a été aménagée pour le personnel à 50 kilomètres de la centrale.
© Sputnik . Evgeny Kotenko
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Un renard dans la ville-fantôme de Pripiat, en décembre 2016.
© AP Photo / Sergei Chuzavkov
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Le fond de radiation a sensiblement baissé grâce aux travaux de désactivation à Pripiat. Des excursions dans cette ville sont organisées régulièrement, des stalkers y pénètrent aussi illégalement.
Sur la photo: graffiti sur l’ancienne maison de la culture dans la ville-fantôme de Pripiat.
Sur la photo: graffiti sur l’ancienne maison de la culture dans la ville-fantôme de Pripiat.
© AFP 2024 Genya Savilov
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Touristes belges devant le sarcophage érigé au-dessus du 4e générateur de la centrale de Tchernobyl.
À l’arrière-plan, le monument aux liquidateurs des conséquences de l’accident de Tchernobyl, en septembre 2010.
À l’arrière-plan, le monument aux liquidateurs des conséquences de l’accident de Tchernobyl, en septembre 2010.
© AFP 2024 Genya Savilov
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L’arche de Tchernobyl, un dispositif de confinement du 4e réacteur accidenté de la centrale de Tchernobyl, construit depuis 2007, a été mis en exploitation en juillet 2019.
© Sputnik . Stringer
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Bien que beaucoup de touristes se rendent à Pripiat, elle demeure une ville-fantôme.
© AFP 2024 Genya Savilov
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Le soir, les gens abandonnent la ville. Seuls des groupes de stalkers et des gardes y passent la nuit.
Sur la photo: touristes lors d’une excursion dans la zone d’exclusion nucléaire de la centrale de Tchernobyl à Pripiat, en juin 2019.
Sur la photo: touristes lors d’une excursion dans la zone d’exclusion nucléaire de la centrale de Tchernobyl à Pripiat, en juin 2019.
© Sputnik . Stringer
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Journalistes se faisant prendre en photo devant la statue de Lénine dans la zone d’exclusion nucléaire de la centrale de Tchernobyl à Pripiat, en avril 2017.
© AP Photo / Efrem Lukatsky
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Le jour du 33e anniversaire de l’accident de Tchernobyl, les habitants de Slavoutitch ont rendu hommage à ceux qui ont péri en en éliminant les conséquences.
© AP Photo / Efrem Lukatsky
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Un calvaire à Pripiat, en juin 2019.
© AFP 2024 Genya Savilov
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L’accident de Tchernobyl a détruit la vie de milliers de personnes contraintes d’abandonner la ville qui leur était chère. Le 25 décembre 2019, les anciens habitants de Pripiat ont érigé un arbre de Noël sur la place principale de la ville en le décorant de photos de famille.
© AP Photo / Serhii Nuzhnenko