Après une suspicion de coronavirus, deux Français rapatriés de Chine testés négatifs

Les médecins n’ont pas diagnostiqué le coronavirus aux deux personnes présentant des symptômes parmi les 180 Français qui ont été rapatriés ce vendredi 31 janvier par avion depuis Wuhan, berceau de l'épidémie de coronavirus 2019-nCoV. Plus tôt dans la journée, des médias avaient annoncé l’hospitalisation de ces deux passagers.
Sputnik

Dans la soirée du vendredi 31 janvier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué que deux rapatriés français rentrés vendredi de Wuhan, en Chine, avaient été testés négatifs après une suspicion d'infection au nouveau coronavirus chinois.

Coronavirus: l'avion avec des Français rapatriés de Wuhan a atterri à Istres

Il s’agit de deux hommes d’une vingtaine d’années qui étaient parmi les 180 passagers rapatriés plus tôt dans la journée de Wuhan. À leur arrivée sur le sol français, ils avaient été directement transférés à l'hôpital marseillais de la Timone, car ils présentaient des symptômes du coronavirus 2019-nCoV.

La ministre qui avait accueilli ces 180 passagers sur la base militaire d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône, a d’abord déclaré que seulement une personne avait été hospitalisée. Toutefois, quelques heures après, RTL a rapporté qu’il y avait deux personnes placées dans deux chambres confinées avec le niveau de sécurité biologique le plus haut.

Une quarantaine de 14 jours

D’après les autorités, ces 180 Français resteront en quarantaine pendant au moins les 14 jours à venir dans un centre de vacances situé sur la commune de Carry-le-Rouet, près de Marseille. Placés par familles dans des chambres distinctes, ils pourront tout de même sortir dehors, dans l'enceinte du centre.

Il est prévu qu'un deuxième avion de rapatriement arrive en France dimanche.

Six cas confirmés en France

D’après le dernier bilan des autorités chinoises, 9.811 personnes ont été atteintes par le virus. Le nombre de morts en Chine est de 213. Jeudi 30 janvier, la direction générale de la Santé (DGS) a confirmé qu’une sixième personne en France avait contracté la maladie. Ce sixième malade, qui était un médecin libéral parisien, représentait le «premier cas annoncé» de contamination sur le sol français, a précisé la DGS.

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